Que, que, que ? Quoi, quoi , quoi ? C’est qui qu’est là ? Bin le Klimax nouveau pardi ! On l’attendait depuis quelques semaines et il est arrivé après avoir bravé les affres du Covid-19 et du Brexit pour venir s’installer dans les salons de la Galerie du Son. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cette superbe pièce d’engineering écossais ? Rien ! Je crois qu’il n’y a rien à en dire, il faut l’écouter, le voir, le toucher, pour le croire… Linn a encore réussi un coup de maître comme l’ont été les LP12, Karik/Numerik, CD12 et Klimax 2007. Ce nouveau chef d’oeuvre technologique et artistique va marquer l’histoire de la haute-fidélité et placer ainsi Linn au panthéon des marques illustres pour l’éternité. Nous avons ici un véritable instrument de musique: le Stradivarius des streamers audiophiles… Avec lui, on ressent tout, on entend tout, on vibre de tout son être, c’est un véritable orgasme sonore qui nous emporte dans la musique des sphères, dans la musique vitale. On entend le vent souffler entre les notes, notes qui remplissent l’air de leur beauté aérienne et forment une mélodie d’une incommensurable harmonie. On vole, vraiment, très haut. On rêve, vraiment, c’est beau !
On s’attendait à être transporté de belle manière avec ce Klimax mais pas à ce niveau d’excellence. Il faut dire qu’à ce prix-là, trente six mille trois cents euros (oui, vous avez bien lu: 36300 euros !), Linn ne pouvait pas se permettre de nous décevoir. Et pourtant, si, je suis déçu car il est pratiquement impossible de photographier cette oeuvre d’art sans l’aide de Photoshop parce que sa face avant est un miroir qui reflète tout ce qui l’entoure. Cela dit, il est là depuis hier, le premier acquéreur s’est précipité pour le déballer avec moi et, après le choc subi lors de son écoute, il m’a dit que l’attente du sien (qui devrait arriver bientôt) n’en sera encore que plus longue…